Ha Ji-Won

30-08-2006 à 18:49:02
Voilà quelques photos:











30-08-2006 à 10:37:43
Sacré toi Kiriyama ! Merci pour ces petits cadeaux ! ! !
30-08-2006 à 13:02:08
Je le remettrais à jour régulièrement.











--Message édité par Kiriyama le 30-08-06 à 13:03:11--

--Message édité par Kiriyama le 30-08-06 à 13:03:41--
30-08-2006 à 13:11:20
Des vidéos:

Ha Ji-won chanteuse et danseuse:

http://www.youtube.com/v/emKCDDjnnkM
http://www.youtube.com/watchv=g3FaDamBdOo&mode=related&search=

Pour des vêtements:

http://www.youtube.com/v/-sYU5zs8Upg

Publicités:

http://www.youtube.com/v/kQ7hcZl-oRs&mode=related&search=

http://www.youtube.com/v/QD4nCuPMZyY&mode=related&search=

http://www.youtube.com/v/LqJeg40GAhc&mode=related&search=

http://www.youtube.com/v/j6lwanvv27M&mode=related&search=

30-08-2006 à 18:36:26




--Message édité par Kiriyama le 30-08-06 à 18:43:55--


---EDIT de TMor :
J'ai enlevé 4 de tes liens qui ne donnaient que de la pub...
Dommage ! :O

--Message édité par TMor le 30-08-06 à 20:35:06--
30-08-2006 à 18:49:02
Phone

Un film avec Ha Ji-won...

Les premières images de Phone nous présentent une jeune femme en fuite d’un agresseur invisible, intervenant uniquement par le biais de son téléphone portable, et du texto suivant : "je suis ton destin". Bloquée dans l’ascenceur de son immeuble, la femme paniquée aperçoit une vision fugitive qui semble la terroriser, alors que son téléphone ne cesse de sonner - avant que l’ascenceur n’entâme une vertigineuse chute dans le vide.

Générique...

Les conditions exactes dans lesquelles Ji-Won exerce sa profession sont floues, toujours est-il que la demoiselle est journaliste. Enfin "était", car une série d’articles impliquant plusieurs figures publiques dans un scandale sexuel pédophile ne cesse de lui attirer des ennuis ; et Ji-Won décide donc de prendre le large quelque temps, afin de se faire oublier et d’achever d’écrire un roman en cours. Les menaces téléphoniques qu’elle reçoit rajoutent encore à sa motivation, un stalker ne cessant de la harceler sur son portable... Un couple d’amis très proches de l’héroïne décide de lui prêter une maison qu’ils ont acheté en ville, mais dont ils ne se serviront que quand leur petite fille sera plus grande. Ji-Won accepte, et change par la même occasion de numéro de portable pour pouvoir se mettre au travail tranquillement. Seulement les coups de fils continuent, et se voient même cette fois accompagnés de mails effrayants. Mais la voix au bout du fil n’est plus exactement la même... Un jour, alors que Ji-Won est au musée avec son amie Ho-Jeong et sa fille, la petite décroche le portable et entend une voix de femme hurler. Alors que la gamine commence à agir de façon étrange, Ji-Won semble hantée par des hallucinations de plus en plus terrifiantes...

Phone est un film tortueux, proprement terrifiant - et ce pour plusieurs raisons. Une fois de plus, Ahn Byeong-Gi brouille les pistes d’une narration complexe en mélangeant plusieurs types de films d’horreur contemporains. Ainsi hésite-t-on dans un premier temps entre le slasher et le film surnaturel, à la manière de l’approche hybride de Nightmare. Rapidement néanmoins, il apparaît que le réalisateur a choisi de renforcer la part d’inspiration provenant du tandem nippon Nakata / Suzuki (Ring, Dark Water). Le prégénérique du film, superbe, mèle l’imagerie du premier chef d’oeuvre de Nakata (les ongles noirs de la jeune femme qui se brisent sur les parois de l’ascenceur) aux prémices d’une légende urbaine moderne impliquant le téléphone portable comme véhicule de terreur. Une idée redoutable à une époque où l’outil de communication est aussi devenu un véritable instrument de narration cinématographique. Pourtant, une fois Ji-Won arrivée sur le devant de la scène, le téléphone ne semble intervenir que par le biais d’un simple harcèlement ; rien de fantastique à celà - jusqu’à ce que l’héroïne, fatiguée, décide d’enquêter. A défaut de trouver l’origine des coups de fils étranges, elle suit la piste troublante des gens ayant possédé son numéro avant elle - tous étant mystérieusement décédés. La force de Phone réside - comme pour Ring - dans le fait que la peur à réussi à s’installer bien avant que l’enquête commence. L’intrigue du film joue donc sur deux niveaux : la peur instaurée en début de narration, qui se développe au travers du comportement effrayant d’une petite fille à renvoyer le Gage de Pet Sematary (Simetierre - Mary Lambert, 1989) au placard, ainsi qu’au travers de visions indescriptibles ; mais aussi sur l’enquête menée par Ji-Won, qui quitte rapidement le domaine du fantastique pour entrer dans celui non moins puissant du drame passionnel, de la haine que certaines situations "adultes" peuvent entraîner.

i la structure de Phone est finalement absolument identique à celle du premier opus de la trilogie Ring, il serait injuste d’y voir une simple copie. Ahn Byeong-Gi puise intelligemment dans une conception de l’horreur qui n’est pas la sienne pour livrer une intrigue originale et rythmée avec soin et patience, oscillant constamment entre l’enquête policière et le film d’épouvante pur. Certaines séquences impliquant la petite fille donnent réellement la chair de poule, faisant de la jeune actrice du film la digne héritière de Linda Blair dans L’exorciste (William Friedkin, 1973). Ha Ji-Won renforce l’équilibre difficile du film avec un jeu nuancé, hésitant constamment entre la détermination et la crainte.

Comme dans Nightmare, le réalisateur exploite intelligement le hors-champ par le biais de miroirs et de visions de visages effrayés, l’objet de leur effroi étant souvent laissé implicite. A la différence de ce premier film cependant, la fin surprenante de Phone, aussi intelligente que le reste de l’intrigue, renforce la peur éprouvée par le spectateur en la rendant parfaitement tangible, palpable, sans user pour autant de démonstrations didactiques inutiles. Phone parvient ainsi à s’installer dignement au même niveau que les meilleurs films de Nakata et que la série des Tomie, faisant enfin entrer les coréens au panthéon du film d’horreur contemporain. Il était temps, non ?

Critique par www.sancho-asia.com

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